04 50 52 80 62
Les fascias ont une place particulière dans le travail ostéopathique. Ils sont composés de fibres de collagène, très solides, celles qui forment notamment les ligaments, les tendons, les capsules articulaires, les enveloppes des muscles, des viscères ; elles sous-tendent également la peau par le fascia superficialis.
c’est à dire le prolongement souple du squelette osseux. Quand on dit souple, c’est relatif, car si elles n’ont pas la rigidité osseuse, ces fibres sont pratiquement inextensibles, et très résistantes, pour protéger les articulations de la dislocation, pour transmettre, ou au contraire, contenir les forces. Ce sont à la fois les haubans du corps, leurs gaines de contention et les cordes qui actionnent les poulies et leviers.
Elles ont donc une importance capitale dans la mécanique humaine et les ostéopathes leur font une place de choix dans leur approche du corps. En fait, les ostéopathes étendent le terme de fascia, au départ plus limité, à tous les tissus formés de fibres de collagène, pour souligner la cohérence et la continuité qui existe entre tous ces tissus.
C’est parce que ce squelette fibreux est un ensemble continu avec lui-même et avec le squelette osseux qu’on peut tester et avoir une action sur une zone éloignée ou inaccessible directement, en se plaçant sur les zone stratégiques que nous avons évoquées.
qui est la méninge (les trois méninges sont les enveloppes qui emballent le système nerveux central) la plus solide, celle qui protège mécaniquement le cerveau et ses dépendances que sont le cervelet, le tronc cérébral et la moelle épinière. Et qui dit moelle épinière dit colonne vertébrale. En effet, cette dure-mère, après avoir tapissé l’intérieur du crâne, descend avec la moelle épinière dans le canal vertébral, formant un fourreau qui va jusqu’au sacrum, socle de la colonne, et s’y attache fortement. Il y a ainsi un lien mécanique direct entre le crâne et le sacrum (ce qui fait parfois dire aux ostéopathes que le sacrum est un os du crâne !). Et entre les deux, se trouvent tous les étages de la colonne vertébrale, avec les muscles qui s’y attachent, les nerfs rachidiens qui en sortent, les côtes etc…
Et encore, nous n’avons pas encore parlé du mouvement respiratoire primaire !