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L’approche tissulaire de l’ostéopathie, c’est une façon de tester le corps et de le soigner qui est dans le champ de l’ostéopathie, qui admet tous ses principes, mais qui cherche à approfondir ceux-ci pour aller vers une vision encore plus globale et proposer un mode de traitement encore plus respectueux du corps dans son ensemble.
Cette approche utilise alors des manipulations articulaires et tissulaires moins « autoritaires » que les techniques structurelles dont beaucoup de patients ont l’habitude : il n’y aura donc pratiquement jamais de craquage ou de contraintes fortes sur les articulations.
Pour mieux comprendre en quoi cela consiste, il faut donc commencer par savoir quels sont les principes de l’ostéopathie.
L’ostéopathie est un ensemble de techniques manuelles visant à équilibrer les différentes pièces du corps dans leurs mouvements.
Belle définition, mais qu’est-ce que ça signifie en pratique ?
Tout d’abord, il faut annoncer le crédo de base de l’ostéopathie : « le mouvement c’est la vie ».
Et plus simplement, le mouvement c’est la santé !
Cela signifie donc que partout où il y a une douleur ou une fonction perturbée, on cherchera le déficit de mobilité, proche ou éloigné, qui en est la cause.
Cette notion de lien entre une structure perturbée et une fonction qui le sera en conséquence est fondamentale dans le raisonnement ostéopathique.
NB : Cela exclut donc à priori les maladies dégénératives, infectieuses, auto-immunes ou les processus tumoraux, même si l’ostéopathie peut apporter un soulagement à certains aspects de ces maladies et aider l’activation des défenses naturelles
Qu’on soit bien clairs : une vertèbre déplacée, au sens ou l’entendent généralement les patients, c'est-à-dire luxée, sortie de son logement, ça n’existe pas !
Effectivement, nous n’avons pas évoqué les conséquences d’un déséquilibre dans la physiologie d’une articulation. Autour de notre balle, nous avons évoqué l’élastique qui perturbe le mouvement : celui qui est plus dense, plus tonique que sa normalité, mais il faut aussi parler des autres : ceux qui subissent ce déséquilibre.
Les fascias ont une place particulière dans le travail ostéopathique. Ils sont composés de fibres de collagène, très solides, celles qui forment notamment les ligaments, les tendons, les capsules articulaires, les enveloppes des muscles, des viscères ; elles sous-tendent également la peau par le fascia superficialis.
C’est vrai, mais la respiration pulmonaire est le second mouvement respiratoire, puisqu’il n’apparait qu’à la naissance. Le mouvement respiratoire primaire (MRP) est différent, il se met en place très tôt dans la vie intra-utérine et n’est pas un mouvement d’air mais de liquide céphalorachidien, ce liquide, contenu dans les méninges, qui baigne tout le système nerveux central.
D’abord, ça soigne en dispersant les causes de déséquilibre à l’origine de diverses gênes. D’autre part, cette recherche d’harmonie et de liberté permet au corps d’activer ses fonctions d’autorégulation.
On appelle ainsi l’ensemble des traces laissées dans notre corps par tous les gros et petits traumatismes physiques (chutes, accidents, chocs, contraintes répétées…), voire psychologiques (deuils, contrariétés, pressions…) ou toxiques (déséquilibres alimentaires, tabac, chimie etc…).